Reportage de notre ami Philippe GODEAU
Les 6 Heures de l' Eau d' Heure
La tradition est respectée, quelques gags ayant émaillés cette journée.... Lever tôt pour l’équipe de Liège. Les bateaux avaient été préparés la veille, afin de pouvoir quitter le RYCM à 07H00. Marc Dewaleffe, mon équipier, proposa de tracter P’tit Poyon, sa voiture étant plus puissante que la mienne. La Skoda resta donc à Liège. Arrivés à la Platte Taille, nous retrouvons le train - train habituel. Il faut désangler le bateau, le mâter, préparer les voiles et….!! Les voiles sont dans la cabine et les clés de la porte dans la Skoda à Liège ! Heureusement pour moi, le capot avant n’est pas bloqué et je pourrai me glisser à l’intérieur du bateau pour démonter la serrure, ouvrir la porte et terminer la préparation et la mise à l’eau du Maraudeur. Robert (Sea Monkey), un peu à la traîne, décida pour gagner un peu de temps d’essayer une nouvelle technique de mise à l’eau.
Résultat assuré, boum badaboum, le bateau quitte la remorque, tombe à l’eau après avoir durement raclé le béton et prend le large tout seul. Il ne reste plus à Robert qu’à piquer un sprint sur le ponton pour le récupérer et l’amarrer. Là, il nous faut quand même souligner la solidité du Maraudeur ! |
La régate, vit la flotte des maraudeurs se diviser en deux groupes. Le premier composé de Georges (Blue Brother), Patrick (Hiva Oa) et Bernard (Mini Moy). Ils parviendront à rendre un tour (45’) au deuxième groupe composé de Jean-Louis (Avanti Avanti), Robert (Sea Monkey), Jean-Pierre (MoeMoea) un Aloa 17 et moi (P’tit Poyon). J’ai pu résister un peu plus longtemps que les autres au retour du premier groupe, mais ai quand même été trématé dans les dernières minutes de la régate. Ce fut une course sympathique, conviviale et agréable au cours de laquelle chaque équipage a pu profiter de quelques rayons de soleil et rentrer à terre le teint halé. Saluons aussi la prestation de Jean-François Rome qui officiait pour la première fois en solo comme comité de course (RO). Puis, vint le moment de faire le chemin en sens inverse et de montrer une fois encore la solidarité maraudeuresque pour sortir les bateaux de l’eau. Nous aurons encore à replier les voiles, démâter, sangler et pour moi fermer la porte de la cabine après avoir utilisé la technique du ver de terre pour me faufiler sous le mât par un capot à demi ouvert, dans le bateau et en ressortir ensuite après avoir verrouillé la porte. La suite est propre à chaque régate, remise des prix, dernier verre et chemin du retour.
Philippe GODEAU |