MARAUDER 2013

Météo idéale pour le 6ème rassemblement MarauDER....

MARAUDER 2013

Météo idéale pour le 6ème rassemblement MarauDER....

N48°34’56.3 et E004°48’38.4’’.
Non, ce ne sont pas les coordonnées GPS de l'archipel des Marquises ou de Bora Bora. Mais vous pouvez demander aux équipages venus à la sixième édition de MarauDER : la destination est paradisiaque ! Il suffisait de voir les mines réjouies de tous les participant(e)s à l’issue de la régate de Six Heures du Der disputée dans des conditions météorologiques idéales. Ou le samedi là l’occasion d’une sympathique navigation en flottille. Du vent mais point trop, du soleil mais pas de plomb.  Stéphane, quasi néophyte en voile légère, embarqué par Francis sur Eliot,naviguait en Maraudeur pour la première fois. Enthousiaste, il ne cachait pas son envie de récidiver. Bienvenue !

Huit Maraudeur venus du Maconnais, du Jura, de Belgique, du Nord de la France,  de Normandie et d’Ile de France se sont retrouvés au lac du Der du 30 août au 1^er septembre. Le 5ème MarauDER n’a pas battu ses records de participation. Mais en ces temps de crise de jauge qui a découragé certains des participants habituels (quel dommage !), le rassemblement des Maraudeur chaque week-end du 1^er septembre reste une destination appréciée. Y compris pour les Maraudeuristes de coeur même s’ils naviguent désormais sur prototype comme les Belges Gery Hautem et Michel Genart jadis surKerelis. Le lac du Der est vraiment un superbe endroit pour naviguer dans un beau cadre naturel. Sans compter, au port de Nemours, l’inoxydable qualité d’accueil de l’équipe du YC Der toujours attentive à la migration annuelle de Maraudeur.

La bourse aux équipiers sur le «Kikivient» sur le forum de l’ AS a permis à Philippe Godeau de venir sans équipier mais avec l’assurance de pouvoir prendre le départ avec Jean-Pierre venu sans Ily. Aucun bateau n’a donc cette année été empêché de prendre le départ faute d’équipier. Après le petit temps du vendredi, la pétole du samedi après-midi après les espoirs levés par les six petits noeuds du samedi matin n’augurait rien de bon. Mais Eole s’est réveillé le dimanche. Et a animé une régate très disputée entre Maraudeur.

Il a fallu attendre la quatrième heure pour que les équipages finalement en tête creusent le trou. La course émaillée de nombreux rebondissements a longtemps  été caractérisée par la faiblesse des écarts notamment sur le long parcours côtier.

Captivant ! Alors, à l’année prochaine, le week end du 1^erseptembre. Facile à retenir non ? MarauDER, pour se retrouver entre amis de l’ AS Maraudeur, pour naviguer ensemble comme pour débuter en régate, c’est vraiment sympa.

Dominique Laurent

Les participants

• Anne Galland et Didier Gourdault (Ile de France) sur Antistress
• Marie-Christine Mahieu et Stéphane Briard (Normandie) sur Najolo
• Corinne et Bruno Fablet (Normandie) sur Corto
• Sabine Bertrand et Patrick Dricot (Belgique) surHiva Oa
• Claude Gros (Jura) et Dominique Laurent (Ile de France) sur Rovan
• Philippe Godeau (Belgique) et Jean-Pierre Schacher (Alsace) sur Petit Poyon
• Francis Vanishegem et Stéphane  Vancauwenberge  (Nord) sur Eliot
• Aline et Eric Vassard (Bourgogne) sur Sikado

Les résultats

• 1 Antistress
  Premier des Maraudeur et 4 ème au général. Bravo ! Didier a retrouvé son cap au près perdu l’an dernier aux Six Heures du Der précisément.  Il suffisait de revenir pour le retrouver. Bravo à Anne pour son soutien sans faille dans cette épreuve. Elle a eu fort à faire l’automne dernier !
• 2 Najolo :
  Second des Maraudeur et 5ème au général. Non seulement Stéphane préside le YCA dont l’équipe nous a offert un très beau National mais en plus il fait avancer Najolo. Non seulement Marie a réussi à arracher tout le monde des tables de la guinguette le samedi soir pour aller danser, mais en plus elle fait monter la pression sur Najolo. La classe !
• 3 Corto :
  Troisième des Maraudeur et 11ème au général. Et dire sur Rovan qu’on a cru un moment s’être débarrassé définitivement de Corto après avoir mis à Bruno et Corinne un wagon dans le parcours côtier. Erreur ! Pourtant handicapés par le soleil qui n’a rien à voir avec le climat des Andelys (!!!!), l’équipage normand a fait preuve d’une belle et payante ténacité.
• 4 Hiva Oa :
  Quatrième des Maraudeurs et 13 eme au général. Après une baisse de régime qui les a relégués dans les profondeurs du classement (c’est long Six heures !), Patrick et Sabine, résistant au découragement, ont remis l’ouvrage sur le métier et se sont envolés dans la 5ème heure. « Nous avons fait les six heures  avec deux bateaux» rigolait Patrick : « un
  qui marche, un qui ne marche pas ». Tant que c’est dans la jauge !
• 5 Rovan :
  Cinquième Maraudeur et 18 ème au général. Ce n’est pas la gloire !  C’est vrai. On a failli faire mieux. On aurait pu.  Mais tant qu’Eliot et Petit Poyon sont derrière tout va bien. Comme c’est le cas... Mais nous n’avons réussi à nous en débarrasser que dans la 6ème heure. Ils sont énervants à s’accrocher comme ça !
• 6 Petit Poyon
  : sixième Maraudeur et 19 ème au général. Bravo à Philippe qui a pris le temps de répéter la manoeuvre d’homme à la mer. C’est une très intéressante coutume belge. Quand un skipper belge embarque un barreur français pour la première fois, il monte semble-t-il des sangles de rappel pourries et procède à une sorte de baptême par immersion totale. Jean-Pierre, compte tenu de la durée de la régate, a eu le temps de sécher. C’est déjà ça.
• 7 Eliot :
  septième Maraudeur et 19ème au général. Bon c’est vrai : sur Rovan ça nous a fait plaisir de finir par décrocher notre adversaire de référence. Non sans mal !  Mais Francis a profité des Six heures pour initier un néophyte en voile au Maraudeur sans hésiter à sortir le spi. Alors, nous ne nous moquerons pas et même nous disons : merci Francis. A voir la mine réjouie de Stéphane à l’issue de la régate, l’ AS pourrait bien compter un nouvel adhérent. C’est beau !
• (DNA) Sikado.
  Mea Culpa ! J’ignore exactement pourquoi Eric et Aline inscrits à la régate et présents au Der n’ont finalement pas été considérés comme participants... Une bouée facétieuse aurait délibérément évité leur Maraudeur, à moins que la pieuvre orange qui décore leur bateau ne l’ait écartée du mauvais côté d’un coup de tentacule malheureux. Mais, nous espérons en tout cas les revoir !