Le NATIONAL 2011 vu par... ?
Nos amis Belges, qui ont fortement contribué à son succès !
Voici donc le National 2011, vu par nos amis Belge qui ont contribué à son succès !
La veille de la régate, sera consacrée à l'installation du campement et déjà l'ambiance et la solidarité des maraudeurs est présente. Je t'aide à monter ta tente, tu nous offre une boisson, il prête son réchaud et ses allumettes nous préparons le déjeuner, vous faites les courses, ils sont prêts à mettre les bateaux à l'eau.
Le samedi matin est consacré aux inscriptions tandis que l'après-midi deux courses sont programmées dans un vent capricieux, voire paresseux. Le soir, après avoir mis les bateaux sur bouées, nous assisterons au souper des maraudeurs servi en mode Alsacienne. Vin blanc et kougelohpf en entrée, repas constitué de nombreuses flammekueche puis salade de fruit pour faire passer le tout.
Dimanche, jour du seigneur, Eole avait décidé de suivre la tradition chrétienne et de se mettre aux abonnés absents, nous forçant à en faire autant malgré plusieurs essais infructueux. Nous nous devions bien sûr de profiter de ce repos forcé pour voir le Rhin de plus près et c'est dans un festival de pagaies que nous avons traversé le plan d'eau … Pour voir passer un voilier sur ce cours d'eau légendaire. Nous passerons le reste de la journée à lire notre revue préférée.
Le soir, l'ACAL nous avait réservé une visite de Strasbourg en bateau. Nous avons ainsi appris que Strasbourg venait de Strateburgum, la ville des routes, que c'est en 1792 que Frédéric de Dietrich, premier maire constitutionnel, demanda à Mr Rouget de faire un "chant de guerre pour l'armée du Rhin" donnant ainsi naissance à la Marseillaise, que le palais de l'Europe, œuvre de l'architecte Français Henri Bernard contenait 1350 bureaux et possédait l'hémicycle le plus vaste de l'Europe et que c'est à Strasbourg que ce trouve le siège de la chaîne de TV ARTE. Vaut aussi le détour, la très réputée cathédrale.
Le lundi matin toujours pas de vent. Cette période sera mise à profit pour le démontage du campement. Heureusement, "Il" se réveillera l'après midi, plus stable en direction mais sans atteindre des sommets en force (F1 à F3). Nous permettant quand même de courir les 3 dernières courses de cette régate. Les choses se sont alors enchaînées. Sortie des bateaux de l'eau, démâtage, préparation pour la route et remise des prix ponctuée par la remise de la coupe en or Desestre – Cadoux dont vous pourrez lire l'histoire tragique sur le site de l'association.
Il me reste à remercier l'ACAL qui malgré les circonstances particulières, l'incendie de son club house quelques jours avant notre arrivée, à tenu à nous recevoir correctement. Merci aussi à son comité de course qui dans des conditions météorologiques difficiles et changeantes à su prendre les décisions qui s'imposaient pour que la régate soit valide.
Philippe GODEAU